doux rossignols

l'expression des passions à la française dans les airs de cour

Un rossignol la réveille, il apporte des nouvelles. Elle l’écoute, lui répond, se coiffe, se souvient de ses malheurs, chante ses peines. L’air de cour est un genre musical profane, typiquement français, qui se développe dans les milieux aristocratiques de la fin du XVIème et XVIIème siècle. Ce répertoire, riche de plus de trois mille pièces, se distingue par un raffinement recherché dans l’expression des passions humaines. L’amour en est le sujet principal, tandis que la patience, la souffrance, le désespoir et la résignation sont des conséquences constamment évoquées. La structure des pièces est strophique, et la palette musicale est enrichie d’éléments provenant de la culture populaire, ainsi que de certains emprunts étrangers, notamment italiens.  
C’est à travers le dialogue entre un rossignol et une amante désespérée que nous emmenons le public dans une épopée lyrique explorant les mœurs et les codes d’un des cercles lettrés privilégiés de la France du XVIIe siècle.
Musique de Michel Lambert, Michel de la Barre, Honoré d'Ambruys, Boësset père et fils, Jacques-Martin Hotteterre, Elisabeth Jacquet de la Guerre, Robert de Visée, Etienne Moulinié 

Flûtes à bec et violone, théorbe et guitare, voix soprano